Comment déchiffrer le carnet de marée zélandais?

 Si la plupart des signes, sigles et abréviations utilisées dans le carnet des marées et les cartes de marines peuvent être très claire pour des néerlandophes (quoique !!) il n'en va pas de même pour beaucoup de francophones ce petit lexique vous facilitera la compréhension.

Ces carnets sont généralement distribués dans les centres de plongée.Les heures d'étales données dans ce carnet sont les niveaux des hautes et basses mers, cela ne signifie pas que le courant est nul.

 

  • HW: marée haute (Hoog Water)
  • LW: marée basse (Laag Water)
  • ZT: heure d'été (Zomer Tijd)
  • MET: heure d'hiver - (Middel Europese Tijd) (MET=GMT+1)
  • GMT: Greenwich Mean Time
  • NM: nouvelle lune (Nieuwe maan)
  • VM: pleine lune (Volle Maan)
  • EK: premier quartier de lune (Eerste Kwartier)
  • LK: dernier quartier de lune (Laatste Kwartier)
  • NAP:Niveau de référence arbitraire(Nieuwe Amsterdamse Peil)
  • gem. LLWS: niveau moyen des marées basses de vives-eaux (Gemiddeld Laag Laag Water Spring)
    Ce niveau correspond à une marée basse de coefficient 95
  • Doodtij: Mortes eaux
  • Springtij: Vives eaux
 
carnet marée
Calcul du courant nul  comment déterminer le moment de mise à l'eau?

stromatlas Certains carnets de marée édités en Zélande préconisent à l'aide d'un dessin de partager le temps de plongée autour du moment de l'étale de niveau. Cette méthode sans être tout à fait fausse est fort empirique. Le moment de l'étale dans l'Oosterschelde ne correspond pas avec un courant nul, plus on se rapproche de l'embouchure de l'Oosterchelde plus l'écart entre le moment de l'étale et le moment où le courant sera nul s'accroît. Cette méthode présente, entre autres, les inconvénients suivants: elle ne tient pas compte de la spécificité des différents spots, de la position géographique du spot et la méthode de calcul n'est pas directement liée à la vitesse du courant; elle à néanmoins l'avantage d'être simple et facile a comprendre.
 Une méthode plus sophistiquée consiste à déterminer, à l'aide de l'atlas des courants (Stroomatlas HP33), le moment ou le courant s'inverse et de moduler sa plongée autour de ce moment, non pas également autour de ce point mais en fonction de la topographie locale. Cette méthode présente les avantages: de tenir compte de la spécificité des différents spots, d'être directement liée à la vitesse du courant, de tenir compte de la position géographique du spot, de pouvoir facilement intégrer un coefficient correcteur du moment de mise à l'eau en fonction de paramètres locaux. Ces paramètres sont très diversifiés: courant de circulation autour des pointes (Schelphoek, Kats Zuidbout....), courant d'arrachement du à la présence des bancs de sable (Roggenplaat), présence proche d'un autre bras actif (Zuidbout, Linda, Zeelandbrug...), onde qui se brise perpendiculairement sur une digue, ce qui engendre la transformation de l'énergie cinétique de l'onde en énergie potentielle et une diminution du courant (Soetersbout, Oesterdam..), un sens de courant nettement plus dangereux que l'autre (Zeelandbrug, Burghsluis Wissekerke...).

 Cette méthode est utilisée dans le livre Divenice Zeeland

Pour plus de détails: voir le fascicule "La plongée en mer à courant"