
Certains carnets de marée édités en Zélande préconisent à l'aide d'un
dessin de partager le temps de plongée autour du moment de l'étale de
niveau. Cette méthode sans être tout à fait fausse est fort empirique.
Le moment de l'étale dans l'Oosterschelde ne correspond pas avec un
courant nul, plus on se rapproche de l'embouchure de l'Oosterchelde plus
l'écart entre le moment de l'étale et le moment où
le courant sera nul s'accroît. Cette méthode présente, entre autres,
les inconvénients suivants: elle ne tient pas compte de la spécificité
des différents spots, de la position géographique du spot et la méthode
de calcul n'est pas directement liée à la vitesse du courant; elle à
néanmoins
l'avantage d'être simple et facile a comprendre.
Une méthode plus sophistiquée consiste à déterminer, à l'aide de l'atlas des courants
(Stroomatlas HP33), le moment ou le courant s'inverse et de
moduler sa plongée autour de ce moment, non pas également autour de ce
point mais en fonction de la topographie locale. Cette méthode présente
les avantages: de tenir compte de la spécificité des différents spots,
d'être directement liée à la vitesse du courant, de tenir compte de la
position géographique du spot, de pouvoir facilement intégrer un
coefficient correcteur du moment de mise à l'eau en fonction de
paramètres locaux. Ces paramètres sont très diversifiés: courant de
circulation autour des pointes
(Schelphoek, Kats Zuidbout....), courant d'arrachement du à la présence des bancs de sable
(Roggenplaat), présence proche d'un autre bras actif (Zuidbout, Linda,
Zeelandbrug...), onde qui se brise perpendiculairement sur une
digue, ce qui engendre la transformation de l'énergie cinétique de
l'onde en énergie potentielle et une diminution du courant
(Soetersbout, Oesterdam..), un sens de courant nettement plus dangereux que l'autre
(Zeelandbrug, Burghsluis Wissekerke...).
Cette méthode est utilisée
dans le livre Divenice Zeeland
Pour plus de détails: voir le fascicule "La plongée en mer à courant"