Comment réussir ses sorties en Zélande?
Balader votre souris sur l’image…
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Avant-propos
Pour réussir
ses sorties en Zélande il est impératif d'effectuer une
planification et une préparation minutieuse. Cette planification
sans être, tout à fait, l'art de manier "l'eau et le feu"
y ressemble un peu tant les paramètres sont nombreux et pas
toujours faciles à évaluer. Il faut non seulement tenir
compte dans l'organisation des paramètres physiques tels que la
marée, le courant, la direction et la force du vent, la
pluviométrie, la facilité d'accès, la
facilité de mise à l'eau, la longueur et les
difficultés de la marche d'approche mais aussi et surtout si on
constitue un groupe important: la taille et la qualité du
parking, les possibilités de restauration, les
possibilités de gonflage et éventuellement un "coin pipi"
(les dames sont de plus en plus nombreuses à pratiquer notre
sport ). De même il est fort judicieux, si le nombre
d'accompagnants est important de choisir des sites ont ils peuvent
passer un moment agréable (réserve naturelle, point de
vue remarquable…).
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Les marées et les courants de marée.
La plupart des sites
de plongée en Zélande sont soumis au flux et reflux des
marées, seul les sites de plongée situés sur le
Veerse meer et le Grevelingen meer n'y sont plus soumis. Les carnets
des marées sont en général distribués
gratuitement dans les centres de plongée. Ces carnets sont
calculés pour un port de référence, le plus
souvent Wemeldinge, parfois Zierikzee ou Vlissingen. Ils donnent en
fonction de la date les heures d'étales de niveau et non pas le
moment du courant nul. L'écart entre le moment de l'étale
de niveau et le courant nul peut être de 50 minutes sur certains
sites. Ces carnets indiquent aussi la hauteur d'eau (en + ou en -)au
moment de l'étale par rapport au niveau de
référence NAP; notez que ce NAP celui-ci ne
représente pas le zéro des cartes.
Quelle marée choisir?
Généralement
il vaut mieux plonger à marée basse, la visibilité
est généralement meilleure et les "étales" plus
longues. Sur certains spots (Schelphoek, Kats, Katshoek, Wissenkerke,
Goes, Westbout, Burghsluis, Stalleke, Kulkenol, Gorishoek…)
les conditions de courant et de mise à l'eau permettent
uniquement la plongée à marée basse. Sur d'autre
sites ( Plompetoren, Zeelandbrug, "le jardin de Caroline", Strijenham,
Vuilnisbelt…) les conditions de mise à l'eau sont
tellement difficiles à marée basse qu'il vaut mieux
plonger à marée haute.
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Il n’y a
pas marée dans la Veerse meer et dans les Grevelingen, il peut
cependant y avoir un faible courant de surface à cause du vent.
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La carte
vous indique les meilleures zones de plongée en fonction de la
direction du vent.
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Le vent
Plonger avec le vent
dans le dos présente l'avantage de faciliter la mise à
l'eau (absence de vagues) et d'avoir une meilleure visibilité
dans les premiers mètres. Il convient cependant d'être
prudent, de remonter à l'abri des digues : sinon le vent, s'il
est important, pourra vous entraîner vers le large avec tous les
risques que cela comporte. Un vent violent facilite l'hypothermie et la
réglementation zélandaise interdit la plongée si
le vent dépasse 5 Beaufort. Trois spots sont
particulièrement bien abrités des effets du vent se sont
: Oesterdam, Zoetersbout et Anna Jacoba Haven
La visibilité
La visibilité
est très variable, de quelques centimètres en
période de floraison planctonique elle peut atteindre 8 à
10 m à la fin de cette période, la moyenne se situant
généralement autour de 3 à 5 m. Celle ci est
très influencée par divers facteurs notamment: la
direction et la force du vent, la pluviométrie, les courants, un
nombre de plongeurs important sur le spot, chalutage, extraction des
moules
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La pluviométrie
La pluviométrie
influence fortement la visibilité car les boues
entraînées par les eaux de ruissellement peuvent fortement
réduire la visibilité. Ce phénomène est
particulièrement sensible à marée basse
près des "Gemaal" qui sont des stations de pompage qui rejettent
les eaux des polders (Tetjes, Dreischor, Flauwers…) ou
près des embouchures de canaux ( Linda, Goes, Kurkenol,
Stavenisse…). Les eaux de ruissellement peuvent aussi contenir
des traces de phosphate (engrais) qui vont favoriser le
développement du phytoplancton, ces phosphates ne sont pas
toujours éliminés totalement malgré les
précautions prises dans les stations d'épurations.
Le plancton
Le gros boum planctonique
(Blooi) a lieu lors des premiers rayons du soleil de printemps,
généralement au cours du mois de mai. Durant cette
période de une à trois semaines la visibilité peut
se réduire à quelques dizaines de centimètres.
Généralement dans les Grevelingen et le Veerse meer la
floraison planctonique est en retard de une à deux semaines par
rapport à l'Oosterschelde et y est moins forte.
La température
La température de
l'eau en Zélande oscille entre 1°C pour les mois d'hiver et
18°C pour les mois d'été, les meilleurs mois pour
plonger sont de mi-mai à mi-octobre. Le réchauffement de
l'Oosterschelde peut être spectaculaire, les bancs de sable sont
de véritables accumulateurs de chaleur solaire, qui se chargent
à marée basse et se déchargent à
marée haute. Le thermocline dans les Grevelingen se situe aux
alentours de -15m, la température sous cette couche ne
dépasse guerre 2 à 6° C quelque que soit la saison,
heureusement il n'y a pas de thermocline dans l'Oosterschelde.
Comment débuter
et évoluer dans la découverte de la Zélande ?
Pour ses premières
plongées en Zélande, l'idéal est de choisir des
sites sans ou à faible courant, faciles d'accès,
où il ne faut pas trop marcher et où il est possible de
trouver une possibilité de se garer convenablement, les sites
qui correspondent à ces conditions sont: Dolphintje,
Scharendijke, Den Osse, Zuidlangeweg, Dreischor (parking
aléatoire), Oesterdam, Zoetersbout (parking aléatoire).
Puis avec un peu plus d'expérience: Wemeldinge, Strijenham,
Vuilnisbelt, Stavenisse, Zuidbout, Zeelandbrug… Et enfin pour
les "purs et durs" Schelphoek, Katshoek, Goes, Burghsluis, Gorishoek,
Wissekerke…
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